Titre : |
Les infections du site opératoire. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Boutheina Touil, Auteur ; Fatima Zohra Zater, Auteur ; M Gaci, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
115 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible au BUC |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Biologie:Microbiologie
|
Tags : |
Mot clés : Infection du site opératoire, Bloc opératoire, Intervention chirurgicale, Staphylococcus aureus,
Identification, Ecologie Microbienne. |
Index. décimale : |
720 Microbiologie |
Résumé : |
Résumé
Les infections du site opératoire (ISO) sont des infections nosocomiales (IN) survenant suite à une
intervention chirurgicale. Les principaux facteurs de risque impliqués sont l’environnement pré-
per- et postopératoires du malade ainsi que de l’équipe soignante, les défenses immunitaires de
l’hôte et surtout le niveau de propreté de l’acte chirurgical. Afin de diminuer l’incidence de cette
pathologie, il est nécessaire d’en améliorer la détection et la surveillance pour optimiser les
mesures et le protocole d’hygiène au bloc opératoire ou salle d’hospitalisation et d’adapter les
traitements prophylactiques au niveau du risque correspondant. Tout ceci nécessite une prise en
charge pluridisciplinaire, une information éclairée des patients sur ce risque, et une implication
consciente de l’ensemble des acteurs de soins. Ce mémoire se focalise sur la classification, la
pathogénicité, les facteurs de risque, la prévention, le traitement ainsi que les microorganismes
responsables des ISO. Dans toutes les interventions chirurgicales confondues, Staphylococcus
aureus est la bactérie la plus souvent isolée lors d'ISO (40 %), suivie par les staphylocoques Ã
coagulase négative tel que S. epidermidis (10 à 30 %), Escherichia coli (8-13 %), les entérocoques
(8-12 %), Pseudomonas aeruginosa (7-8 %), Enterobacter spp. (3-7 %), divers streptocoques (4-5
%), Bacteroides fragilis, Proteus mirabilis, Klebsiella pneumoniae (2-4 %) chacun. La fréquence
relative de ces différentes bactéries dépend du type de chirurgie. Chez les patients
immunosupprimés, on peut voir, au-delà des bactéries classiques, des infections à germes
atypiques (mycobactéries, Nocardia spp.) ou à champignons (Candida, Aspergillus, Mucor,
Fusarium, Cryptococcus). Les techniques d’analyses du contenu phénotypique et génomique sont
des méthodes nécessaires pour l’identification, la comparaison et le suivi de l’évolution des
souches pathogènes, et qui se révèle indispensable à meilleure caractérisation épidémiologique des
souches hospitalières pour déterminer l’origine clonale ou non d’une souche. Le chapitre trois de
ce présent mémoire traite toutes ces techniques employées. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=13441 |
Les infections du site opératoire. [texte imprimé] / Boutheina Touil, Auteur ; Fatima Zohra Zater, Auteur ; M Gaci, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2020 . - 115 f. ; 30 cm. Une copie electronique PDF disponible au BUC Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Biologie:Microbiologie
|
Tags : |
Mot clés : Infection du site opératoire, Bloc opératoire, Intervention chirurgicale, Staphylococcus aureus,
Identification, Ecologie Microbienne. |
Index. décimale : |
720 Microbiologie |
Résumé : |
Résumé
Les infections du site opératoire (ISO) sont des infections nosocomiales (IN) survenant suite à une
intervention chirurgicale. Les principaux facteurs de risque impliqués sont l’environnement pré-
per- et postopératoires du malade ainsi que de l’équipe soignante, les défenses immunitaires de
l’hôte et surtout le niveau de propreté de l’acte chirurgical. Afin de diminuer l’incidence de cette
pathologie, il est nécessaire d’en améliorer la détection et la surveillance pour optimiser les
mesures et le protocole d’hygiène au bloc opératoire ou salle d’hospitalisation et d’adapter les
traitements prophylactiques au niveau du risque correspondant. Tout ceci nécessite une prise en
charge pluridisciplinaire, une information éclairée des patients sur ce risque, et une implication
consciente de l’ensemble des acteurs de soins. Ce mémoire se focalise sur la classification, la
pathogénicité, les facteurs de risque, la prévention, le traitement ainsi que les microorganismes
responsables des ISO. Dans toutes les interventions chirurgicales confondues, Staphylococcus
aureus est la bactérie la plus souvent isolée lors d'ISO (40 %), suivie par les staphylocoques Ã
coagulase négative tel que S. epidermidis (10 à 30 %), Escherichia coli (8-13 %), les entérocoques
(8-12 %), Pseudomonas aeruginosa (7-8 %), Enterobacter spp. (3-7 %), divers streptocoques (4-5
%), Bacteroides fragilis, Proteus mirabilis, Klebsiella pneumoniae (2-4 %) chacun. La fréquence
relative de ces différentes bactéries dépend du type de chirurgie. Chez les patients
immunosupprimés, on peut voir, au-delà des bactéries classiques, des infections à germes
atypiques (mycobactéries, Nocardia spp.) ou à champignons (Candida, Aspergillus, Mucor,
Fusarium, Cryptococcus). Les techniques d’analyses du contenu phénotypique et génomique sont
des méthodes nécessaires pour l’identification, la comparaison et le suivi de l’évolution des
souches pathogènes, et qui se révèle indispensable à meilleure caractérisation épidémiologique des
souches hospitalières pour déterminer l’origine clonale ou non d’une souche. Le chapitre trois de
ce présent mémoire traite toutes ces techniques employées. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=13441 |
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