Titre : |
Étude génétique du cancer du sein prospection par méta-analyse de l’effet des polymorphismes : prospection par méta-analyse de l’effet des polymorphismes m1 (T3801C) du gène CYP1A1, I/D du gène ACE, C677T et A1298 du gène MTHFR. |
Type de document : |
texte imprimé |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
139 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible au BUC |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Biologie:Biologie Animale
|
Tags : |
Mots-clefs : cancer du sein, génétique, polymorphisme,Génétique. |
Index. décimale : |
750 Biologie Animale |
Résumé : |
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la principale cause de mortalité par cancer
chez la femme. La majorité des formes sont sporadiques tandis qu’environ 5% sont dus à une
prédisposition héréditaire. L’identification des gènes BRCA1 et BRCA2, qui confèrent un risque élevé a
permis une meilleure compréhension des formes familiales. Néanmoins, la part de ces gènes est trop
faible pour expliquer la fréquence constatée des cancers mammaires. D’autres facteurs de risques
génétiques sont incontestablement impliqués.
L’objectif de notre travail consiste à évaluer, grâce à quatre méta-analyses une éventuelle
association entre les polymorphismes C677T et A1298C du gène de la MTHFR, le polymorphisme m1
(T3801C) du CYP1A1 ainsi que le polymorphisme I/D de l’ACE et le cancer du sein.
Les résultats des travaux réalisés ont démontré qu’il existe une augmentation significative
du risque de cancer du sein chez les Asiatiques et les Caucasiens porteurs du génotype TT du gène
MTHFR. Concernant le polymorphisme A1298C du même gène, nous avons observé que les sujets
porteurs du génotype AC et CC avaient un risque accru de cancer du sein par rapport à ceux porteurs du
génotype AA. Nos résultats ont indiqué également que l’allèle C du gène CYP1A1 était associé à un
risque élevé de cancer du sein, tandis que l’allèle T était principalement observé chez les témoins sains,
ce qui peut indiquer son rôle protecteur. Finalement, en ce qui concerne le variant étudié du gène ACE,
les femmes porteuses du génotype homozygote DD pour le polymorphisme I/D ont un risque plus accru
de développer un cancer du sein que celles porteuses des génotypes II et ID. En dépit du fait que la métaanalyse pour chaque variant indique l’absence de corrélation statistiquement significative entre les
polymorphismes étudiés et le risque de développer un cancer du sein, cela n’exclut pas totalement la
possibilité de l’implication de l’un ou de plusieurs de ces polymorphismes dans la genèse des cancers
mammaires. Des précisions de l’effet de ces variants devront être apportées en tenant compte des
interactions gène-gène et gène-environnement.
En conclusion, notre étude a permis d’évaluer l’implication de certains facteurs de risque
intervenant dans le développement du cancer du sein. Il parait évident que ces polymorphismes (C677T
et A1298C de la MTHFR, T3801C du CYP1A1 et I/D de l’ACE) peuvent être des facteurs de risque
avérés. Des études bien conçues avec un échantillon de grande taille sont nécessaires pour confirmer
davantage ces résultats. Des études fonctionnelles pourront aussi lever le doute sur l’implication de
certaines mutations et polymorphismes géniques dans la cancérogenèse mammaire. Concrètement, il
semblerait que le diagnostic précoce et la prise en charge adéquate dans le plus bref délai de cette
pathologie sont des garants certains d’une espérance de vie meilleure et d’une évolution favorable sans
complication à court et à long terme. La compréhension de l’aspect moléculaire de la cancérogenèse
mammaire pourrait contribuer grandement à améliorer la prise en charge de cette pathologie cancéreuse
lourde de conséquence. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=13946 |
Étude génétique du cancer du sein prospection par méta-analyse de l’effet des polymorphismes : prospection par méta-analyse de l’effet des polymorphismes m1 (T3801C) du gène CYP1A1, I/D du gène ACE, C677T et A1298 du gène MTHFR. [texte imprimé] . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2020 . - 139 f. ; 30 cm. Une copie electronique PDF disponible au BUC Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Biologie:Biologie Animale
|
Tags : |
Mots-clefs : cancer du sein, génétique, polymorphisme,Génétique. |
Index. décimale : |
750 Biologie Animale |
Résumé : |
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent et la principale cause de mortalité par cancer
chez la femme. La majorité des formes sont sporadiques tandis qu’environ 5% sont dus à une
prédisposition héréditaire. L’identification des gènes BRCA1 et BRCA2, qui confèrent un risque élevé a
permis une meilleure compréhension des formes familiales. Néanmoins, la part de ces gènes est trop
faible pour expliquer la fréquence constatée des cancers mammaires. D’autres facteurs de risques
génétiques sont incontestablement impliqués.
L’objectif de notre travail consiste à évaluer, grâce à quatre méta-analyses une éventuelle
association entre les polymorphismes C677T et A1298C du gène de la MTHFR, le polymorphisme m1
(T3801C) du CYP1A1 ainsi que le polymorphisme I/D de l’ACE et le cancer du sein.
Les résultats des travaux réalisés ont démontré qu’il existe une augmentation significative
du risque de cancer du sein chez les Asiatiques et les Caucasiens porteurs du génotype TT du gène
MTHFR. Concernant le polymorphisme A1298C du même gène, nous avons observé que les sujets
porteurs du génotype AC et CC avaient un risque accru de cancer du sein par rapport à ceux porteurs du
génotype AA. Nos résultats ont indiqué également que l’allèle C du gène CYP1A1 était associé à un
risque élevé de cancer du sein, tandis que l’allèle T était principalement observé chez les témoins sains,
ce qui peut indiquer son rôle protecteur. Finalement, en ce qui concerne le variant étudié du gène ACE,
les femmes porteuses du génotype homozygote DD pour le polymorphisme I/D ont un risque plus accru
de développer un cancer du sein que celles porteuses des génotypes II et ID. En dépit du fait que la métaanalyse pour chaque variant indique l’absence de corrélation statistiquement significative entre les
polymorphismes étudiés et le risque de développer un cancer du sein, cela n’exclut pas totalement la
possibilité de l’implication de l’un ou de plusieurs de ces polymorphismes dans la genèse des cancers
mammaires. Des précisions de l’effet de ces variants devront être apportées en tenant compte des
interactions gène-gène et gène-environnement.
En conclusion, notre étude a permis d’évaluer l’implication de certains facteurs de risque
intervenant dans le développement du cancer du sein. Il parait évident que ces polymorphismes (C677T
et A1298C de la MTHFR, T3801C du CYP1A1 et I/D de l’ACE) peuvent être des facteurs de risque
avérés. Des études bien conçues avec un échantillon de grande taille sont nécessaires pour confirmer
davantage ces résultats. Des études fonctionnelles pourront aussi lever le doute sur l’implication de
certaines mutations et polymorphismes géniques dans la cancérogenèse mammaire. Concrètement, il
semblerait que le diagnostic précoce et la prise en charge adéquate dans le plus bref délai de cette
pathologie sont des garants certains d’une espérance de vie meilleure et d’une évolution favorable sans
complication à court et à long terme. La compréhension de l’aspect moléculaire de la cancérogenèse
mammaire pourrait contribuer grandement à améliorer la prise en charge de cette pathologie cancéreuse
lourde de conséquence. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=13946 |
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