Titre : |
La vaccination : Principes théoriques et outils pratiques. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Nihed Bensalem, Auteur ; Chaima Sedrati, Auteur ; Chérifa Aggoun, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
86 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible au BUC |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Biologie:Biologie Animale
|
Tags : |
Immunologie |
Index. décimale : |
750 Biologie Animale |
Résumé : |
La vaccination consiste à introduire chez un individu une préparation antigénique dérivée ou
proche d’un agent infectieux déterminé, de manière à créer une réponse immunitaire capable
de le protéger contre la survenue d’une maladie liée à cet agent infectieux. La pratique de la
vaccination dans une collectivité ou une population permet le contrôle sinon l’élimination de
certaines infections contagieuses : les vaccinations constituent un instrument essentiel en
santé publique.
Les premiers vaccins étaient destinés à prévenir les infections virales : la variole, Jenner 1796,
et la rage, Pasteur 1885. Depuis lors, divers autres vaccins antiviraux et antibactériens ont été
introduits en thérapeutique alors que la vaccination antivariolique a été suspendue en raison
de la disparition de la maladie.
Les vaccins peuvent être composés de la totalité d’une bactérie (ex : le BCG) ou d’un virus
(ex : le ROR (rougeole/oreillons/rubéole) ou seulement d’une partie de ceux-ci (ex : le
coqueluche acellulaire), ou simplement d’une protéine (ex : l’anatoxine tétanique, exotoxine
élaborée par Clostridium tetanii). Des antigènes peuvent également être obtenus par génie
génétique et ensuite purifiés (vaccins contre certains types de papillomavirus humains 16 et
19).
Le vaccin doit conserver un pouvoir antigénique suffisant pour susciter des réactions
immunitaires : formation d’anticorps par activation des lymphocytes B et mise en alerte de
lymphocytes T, mais il doit être dénué d’un pouvoir infectieux ou toxique. L’inactivation peut
être obtenue soit en tuant la bactérie ou le virus, soit en atténuant son pouvoir infectieux. Il
s’agit, dans ce dernier cas, d’un vaccin vivant comme le BCG, les vaccins contre la rubéole, la
fièvre jaune etc.
Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccinations sont obligatoires et conditionnent l’entrée en
collectivité pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Il s’agit des vaccinations contre
la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (déjà obligatoires), la coqueluche, les infections
invasives à Haemophilus influenzae de type b, l’hépatite B, les infections à pneumocoque, les
infections invasives à méningocoque de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole.
Tous étaient antérieurement recommandés.
Un vaccin contre la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) entraîne et prépare le système
immunitaire à reconnaître et à combattre le coronavirus SARS-CoV-2, ce qui permet de
prévenir cette maladie.
Pour développer rapidement une gamme de vaccins contre la Covid-19, une collaboration
inédite naît en 2020 entre l'industrie pharmaceutique multinationale, différents organismes
gouvernementaux et des fondations philanthropiques. La mise au point d'un vaccin capable de
protéger durablement contre le SARS-CoV-2 s'avère un défi technologique. Avant
la pandémie de Covid-19, aucun vaccin contre une maladie infectieuse n'a été développé en
moins d'un an et aucun vaccin n'existait pour lutter contre un coronavirus humain |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=15636 |
La vaccination : Principes théoriques et outils pratiques. [texte imprimé] / Nihed Bensalem, Auteur ; Chaima Sedrati, Auteur ; Chérifa Aggoun, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2021 . - 86 f. ; 30 cm. Une copie electronique PDF disponible au BUC Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Biologie:Biologie Animale
|
Tags : |
Immunologie |
Index. décimale : |
750 Biologie Animale |
Résumé : |
La vaccination consiste à introduire chez un individu une préparation antigénique dérivée ou
proche d’un agent infectieux déterminé, de manière à créer une réponse immunitaire capable
de le protéger contre la survenue d’une maladie liée à cet agent infectieux. La pratique de la
vaccination dans une collectivité ou une population permet le contrôle sinon l’élimination de
certaines infections contagieuses : les vaccinations constituent un instrument essentiel en
santé publique.
Les premiers vaccins étaient destinés à prévenir les infections virales : la variole, Jenner 1796,
et la rage, Pasteur 1885. Depuis lors, divers autres vaccins antiviraux et antibactériens ont été
introduits en thérapeutique alors que la vaccination antivariolique a été suspendue en raison
de la disparition de la maladie.
Les vaccins peuvent être composés de la totalité d’une bactérie (ex : le BCG) ou d’un virus
(ex : le ROR (rougeole/oreillons/rubéole) ou seulement d’une partie de ceux-ci (ex : le
coqueluche acellulaire), ou simplement d’une protéine (ex : l’anatoxine tétanique, exotoxine
élaborée par Clostridium tetanii). Des antigènes peuvent également être obtenus par génie
génétique et ensuite purifiés (vaccins contre certains types de papillomavirus humains 16 et
19).
Le vaccin doit conserver un pouvoir antigénique suffisant pour susciter des réactions
immunitaires : formation d’anticorps par activation des lymphocytes B et mise en alerte de
lymphocytes T, mais il doit être dénué d’un pouvoir infectieux ou toxique. L’inactivation peut
être obtenue soit en tuant la bactérie ou le virus, soit en atténuant son pouvoir infectieux. Il
s’agit, dans ce dernier cas, d’un vaccin vivant comme le BCG, les vaccins contre la rubéole, la
fièvre jaune etc.
Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccinations sont obligatoires et conditionnent l’entrée en
collectivité pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Il s’agit des vaccinations contre
la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (déjà obligatoires), la coqueluche, les infections
invasives à Haemophilus influenzae de type b, l’hépatite B, les infections à pneumocoque, les
infections invasives à méningocoque de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole.
Tous étaient antérieurement recommandés.
Un vaccin contre la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19) entraîne et prépare le système
immunitaire à reconnaître et à combattre le coronavirus SARS-CoV-2, ce qui permet de
prévenir cette maladie.
Pour développer rapidement une gamme de vaccins contre la Covid-19, une collaboration
inédite naît en 2020 entre l'industrie pharmaceutique multinationale, différents organismes
gouvernementaux et des fondations philanthropiques. La mise au point d'un vaccin capable de
protéger durablement contre le SARS-CoV-2 s'avère un défi technologique. Avant
la pandémie de Covid-19, aucun vaccin contre une maladie infectieuse n'a été développé en
moins d'un an et aucun vaccin n'existait pour lutter contre un coronavirus humain |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=15636 |
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