Titre : |
Bilan hydrologique de la petite et moyenne hydraulique dans la wilaya de Constantine : le cas des retenues collinaires d’Ain Smara |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Abderraouf Hosna, Auteur ; Ahmed Bougherara, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2018 |
Importance : |
112 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie elelctronique PDF disponible en Buc |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Sciences de terre et de l'univers:Aménagement du territoire
|
Tags : |
Retenue collinaire – PMH – bassin versant formules empiriques érosion hydrique transport solide envasées Ain Smara |
Index. décimale : |
204 Eau et Aménagement Durable |
Résumé : |
L’Algérie a lancé dans le cadre de la PMH (Petite et Moyenne Hydraulique) un programme de retenues collinaires.
Ce programme ambitieux est appliqué au niveau des communes. Cependant, aucun bassin versant des retenues
collinaires réalisées n’est jaugé d’où l’utilisation systématique de formules empiriques.
A travers cette étude, nous avons essayé de faire ressortir les succès et les échecs de ces structures et de tirer des
conclusions quant à la politique de la petite et moyenne hydraulique menée par l’Etat depuis plus de trois
décennies.
Les cinq bassins versants drainant le flanc est des djebels )Chatteba-guernechouf( ont une orientation globale
Ouest-Est. De ce fait, ils sont plus au moins parallèles et ont des superficies modestes. Les deux bassins versants
de la partie Nord (Baroud et Berla) s’inscrivent uniquement dans des formations tendres. Leur topographie est
moins tourmentée d’où une énergie érosive modérée. Plus au Sud, les bassins versants (Ben Ayoun, Boutaleb et
Dheub) subissent une érosion hydrique ravinant qui arrache facilement les sédiments sur des surfaces importantes
qui tendent à évoluer vers des badlands.
L’approche adoptée pour l’étude des bassins versants non jaugés (5 bassins versants) consiste à utiliser les stations
pluviométriques les plus proches. Aussi, pour cerner les conditions hydroclimatiques qui conditionnent les
écoulements dans les bassins versants des retenues collinaires, nous avons adopté comme référence les valeurs
caractéristiques de l’écoulement au niveau du sous bassin )d’Ain Smara 1,24 m3/s) et les valeurs caractéristiques de
transport de matières solides du sous bassin de )Hammam Grouz 345 t/km2/an). Les périodes de retour sèches
peuvent être catastrophiques, car pour une période de retour de 20 ans, la hauteur des pluies atteint les 211,11 mm Ã
(Ain Smara) et 191,30 à (Mchira). Elle descend à 164 mm à )Teleghma(. Ces hauteurs des pluies ne permettent
même pas la céréaliculture sans irrigation.
L’étude fréquentielle des pjmax montre aussi une variabilité spatiale très importante (189,30 à Ain Smara). Cette
différence peut être à l’origine de débordements qui peuvent engendrer des dégâts importants dans les digues
des retenues collinaires. En raison de l’apport annuel de chaque bassin versant, certaines retenues peuvent
être remplies plus de 2 fois par an. Seulement, les retenues de capacités limitées comme (Dheub) peuvent être
envasées en moins de 10 ans. Néanmoins, le point faible de ce programme est sans conteste l’absence de la gestion
de l’exploitation des retenues collinaires. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=10721 |
Bilan hydrologique de la petite et moyenne hydraulique dans la wilaya de Constantine : le cas des retenues collinaires d’Ain Smara [texte imprimé] / Abderraouf Hosna, Auteur ; Ahmed Bougherara, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2018 . - 112 f. ; 30 cm. Une copie elelctronique PDF disponible en Buc Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Sciences de terre et de l'univers:Aménagement du territoire
|
Tags : |
Retenue collinaire – PMH – bassin versant formules empiriques érosion hydrique transport solide envasées Ain Smara |
Index. décimale : |
204 Eau et Aménagement Durable |
Résumé : |
L’Algérie a lancé dans le cadre de la PMH (Petite et Moyenne Hydraulique) un programme de retenues collinaires.
Ce programme ambitieux est appliqué au niveau des communes. Cependant, aucun bassin versant des retenues
collinaires réalisées n’est jaugé d’où l’utilisation systématique de formules empiriques.
A travers cette étude, nous avons essayé de faire ressortir les succès et les échecs de ces structures et de tirer des
conclusions quant à la politique de la petite et moyenne hydraulique menée par l’Etat depuis plus de trois
décennies.
Les cinq bassins versants drainant le flanc est des djebels )Chatteba-guernechouf( ont une orientation globale
Ouest-Est. De ce fait, ils sont plus au moins parallèles et ont des superficies modestes. Les deux bassins versants
de la partie Nord (Baroud et Berla) s’inscrivent uniquement dans des formations tendres. Leur topographie est
moins tourmentée d’où une énergie érosive modérée. Plus au Sud, les bassins versants (Ben Ayoun, Boutaleb et
Dheub) subissent une érosion hydrique ravinant qui arrache facilement les sédiments sur des surfaces importantes
qui tendent à évoluer vers des badlands.
L’approche adoptée pour l’étude des bassins versants non jaugés (5 bassins versants) consiste à utiliser les stations
pluviométriques les plus proches. Aussi, pour cerner les conditions hydroclimatiques qui conditionnent les
écoulements dans les bassins versants des retenues collinaires, nous avons adopté comme référence les valeurs
caractéristiques de l’écoulement au niveau du sous bassin )d’Ain Smara 1,24 m3/s) et les valeurs caractéristiques de
transport de matières solides du sous bassin de )Hammam Grouz 345 t/km2/an). Les périodes de retour sèches
peuvent être catastrophiques, car pour une période de retour de 20 ans, la hauteur des pluies atteint les 211,11 mm Ã
(Ain Smara) et 191,30 à (Mchira). Elle descend à 164 mm à )Teleghma(. Ces hauteurs des pluies ne permettent
même pas la céréaliculture sans irrigation.
L’étude fréquentielle des pjmax montre aussi une variabilité spatiale très importante (189,30 à Ain Smara). Cette
différence peut être à l’origine de débordements qui peuvent engendrer des dégâts importants dans les digues
des retenues collinaires. En raison de l’apport annuel de chaque bassin versant, certaines retenues peuvent
être remplies plus de 2 fois par an. Seulement, les retenues de capacités limitées comme (Dheub) peuvent être
envasées en moins de 10 ans. Néanmoins, le point faible de ce programme est sans conteste l’absence de la gestion
de l’exploitation des retenues collinaires. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=10721 |
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