Titre : |
Caractérisation des bactéries associées à l’infection du pied diabétique au niveau de l’Hôpital Militaire Régional Universitaire de Constantine (HMRUC) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bouchra Bounekdja, Auteur ; Amira Zarzi, Auteur ; Meriem Gaci, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
90 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible au BUC |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Biologie:Microbiologie
|
Tags : |
pied diabétique, infection, examen cytobactériologique du pus, Staphylococcus aureus,
résistance aux antibiotiques,: Ecologie microbienne. |
Index. décimale : |
720 Microbiologie |
Résumé : |
Les infections du pied diabétique (IPD) constituent un problème majeur de santé publique, qui peut être
aggravé par la présence de germes résistants aux antibiotiques. La multitude des facteurs qui influencent
l’évolution d’une IPD justifie l’organisation de la prise en charge de ces patients sur un mode
multidisciplinaire. L’antibiothérapie doit être guidée par une étude microbiologique valide. Notre travail a
pour objectif d’isoler et identifier les bactéries responsables de l’IPD et de déterminer leur profil
d’antibiorésistance. Nous rapportons une étude rétrospective qui s’étale du 1er janvier 2018 au 30 mai
2019, au niveau du laboratoire de microbiologie HMRUC. Notre étude a comporté sur 100 prélèvements
de pus, 90 % ont été diagnostiqués en faveur d’une IPD avec une prédominance masculine (86.67 %), un
sexe ratio (M/F) de 6.5 et un âge moyen de 70 ans. Le diagnostic d’IPD a été confirmé par l’examen
cytobactériologique du pus. Dans la majorité des cas l’IPD était mono-microbienne (71.11 %). 110 isolats
bactériens ont été identifiés, avec un pourcentage de bactéries à Gram négatif de 72.73%. L’espèce la plus
incriminée était Staphylococcus aureus (18.18 %). Les entérobactéries ont présenté un pourcentage de
résistance élevé à l’ampiciline (AMP) (88 %) et l’amoxiciline (AMX) (86 %), et une activité élevée pour
l’amikacine. En outre les bactéries à Gram positif ont présenté une résistance élevée aux Céfotaxime (Fox),
Erythromycine (E), Lincomycine (DA), Pénicilline, Teicoplanine aussi un taux de résistance moyen à la
Clindamycine (Pt), Tétracycline (TE) et l’acide Fusidique. Le choix de l’antibiothérapie doit tenir compte
du risque écologique en privilégiant les molécules à spectre antibactérien étroit et à faible pouvoir de
sélection de résistance bactérienne. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=12101 |
Caractérisation des bactéries associées à l’infection du pied diabétique au niveau de l’Hôpital Militaire Régional Universitaire de Constantine (HMRUC) [texte imprimé] / Bouchra Bounekdja, Auteur ; Amira Zarzi, Auteur ; Meriem Gaci, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2019 . - 90 f. ; 30 cm. Une copie electronique PDF disponible au BUC Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Biologie:Microbiologie
|
Tags : |
pied diabétique, infection, examen cytobactériologique du pus, Staphylococcus aureus,
résistance aux antibiotiques,: Ecologie microbienne. |
Index. décimale : |
720 Microbiologie |
Résumé : |
Les infections du pied diabétique (IPD) constituent un problème majeur de santé publique, qui peut être
aggravé par la présence de germes résistants aux antibiotiques. La multitude des facteurs qui influencent
l’évolution d’une IPD justifie l’organisation de la prise en charge de ces patients sur un mode
multidisciplinaire. L’antibiothérapie doit être guidée par une étude microbiologique valide. Notre travail a
pour objectif d’isoler et identifier les bactéries responsables de l’IPD et de déterminer leur profil
d’antibiorésistance. Nous rapportons une étude rétrospective qui s’étale du 1er janvier 2018 au 30 mai
2019, au niveau du laboratoire de microbiologie HMRUC. Notre étude a comporté sur 100 prélèvements
de pus, 90 % ont été diagnostiqués en faveur d’une IPD avec une prédominance masculine (86.67 %), un
sexe ratio (M/F) de 6.5 et un âge moyen de 70 ans. Le diagnostic d’IPD a été confirmé par l’examen
cytobactériologique du pus. Dans la majorité des cas l’IPD était mono-microbienne (71.11 %). 110 isolats
bactériens ont été identifiés, avec un pourcentage de bactéries à Gram négatif de 72.73%. L’espèce la plus
incriminée était Staphylococcus aureus (18.18 %). Les entérobactéries ont présenté un pourcentage de
résistance élevé à l’ampiciline (AMP) (88 %) et l’amoxiciline (AMX) (86 %), et une activité élevée pour
l’amikacine. En outre les bactéries à Gram positif ont présenté une résistance élevée aux Céfotaxime (Fox),
Erythromycine (E), Lincomycine (DA), Pénicilline, Teicoplanine aussi un taux de résistance moyen à la
Clindamycine (Pt), Tétracycline (TE) et l’acide Fusidique. Le choix de l’antibiothérapie doit tenir compte
du risque écologique en privilégiant les molécules à spectre antibactérien étroit et à faible pouvoir de
sélection de résistance bactérienne. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=12101 |
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