Titre : |
Controle qualite des aliments : Analyse fine des boissions au CACQE |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Chaima Bousenindja, Auteur ; Kawther Khattabi, Auteur ; Yasmina Boulahlib, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
75 ص. |
Format : |
30 سم. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible au BUC |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Sciences Exactes:Chimie
|
Tags : |
qualite des aliments CACQE |
Index. décimale : |
540 Chimie |
Résumé : |
Tous les aliments commercialisés sont soumis à des normes de qualité portant sur des paramètres
chimiques et microbiologiques. Les boissons aromatisées comportent généralement du sucre de table
(saccharose) et/ou des édulcorants, une substance aromatique et du gaz carbonique (pour les boissons
gazeuses).
La règlementation algérienne autorise certains édulcorants, comme l’Acesulfame-K, la Saccharine et
l’Aspartame, mais à des doses limitées à 200 mg/L, 200 mg/L et 600 mg/L respectivement. Le Cyclamate
de sodium est, quant à lui, interdit usage.
Aucune limite supérieure n'est, à notre connaissance, érigée à l'encontre du saccharose. Pour
protéger la santé des consommateurs, en 2018, les autorités en charge de cette question ont affiché
leur volonté de limiter son apport dans les boissons à 10,5 g par 100 mL. Cette louable intention
n'est malheureusement pas encore entrée en application.
Trois boissons (des eaux aromatisées sucrées et/ou aromatisées, notées A, B et C) ont été analysées.
Leurs identités respectives ne peuvent pas être dévoilées, par impératif de confidentialité. Le contrôle
portait sur la conformité du contenu avec l’étiquetage (allégation du fabricant), d’un côté, et la
conformité avec les normes algériennes, de l’autre côté.
La boisson A ne renfermait aucune trace de sucre, contrairement aux assertions du producteur. Sa
saveur sucrée résultait exclusivement des édulcorants : de l’Acesulfame-K (en dose acceptable, 165
mg/L) et de l’Aspartame (à 683 mg/L, une dose qui dépasse la limite maximale autorisée de 600 mg/L).
En conséquence, la boisson A présente une double infraction, un étiquetage trompeur et le
dépassement d’une norme. Elle a été déclarée non-conforme.
En définitive, A répond à la définition de boisson « light » et devrait être étiquetée comme tel.
La boisson B contenait 116 g de sucre par litre et aucun des quatre édulcorants recherchées. La
déclaration du fabricant (présence de sucre et absence d'édulcorant) est conforme au contenu. Par
contre, l’eau s’est avérée non-traitée, contrairement à l'allégation du fabricant. L'étiquetage
de la boisson B a été déclaré non-conforme au contenu, en notant que le traitement de l'eau
(déminéralisation) servant à la fabrication de la boisson n'est pas une obligation et ne constitue
pas une infraction à la législation.
La boisson C présentait 12,7 g/L de sucre, de l’Acesulfame-K (189 mg/L) et l’aspartame (588 mg/L), une
composition jugée conforme aussi bien à l’étiquetage qu’aux normes.
La boisson C a été déclarée donc conforme aux exigences, en termes d'apport en sucre et en
édulcorant.
Il a été rapporté qu'en 2018, le taux de sucre dans les boissons fabriquées en Algérie variait entre
14 et 15 %. Une avancée dans la réduction du taux de sucre semble donc s'observer, du moins
pour les trois boissons analysées. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=14956 |
Controle qualite des aliments : Analyse fine des boissions au CACQE [texte imprimé] / Chaima Bousenindja, Auteur ; Kawther Khattabi, Auteur ; Yasmina Boulahlib, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2020 . - 75 ص. ; 30 سم. Une copie electronique PDF disponible au BUC Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Sciences Exactes:Chimie
|
Tags : |
qualite des aliments CACQE |
Index. décimale : |
540 Chimie |
Résumé : |
Tous les aliments commercialisés sont soumis à des normes de qualité portant sur des paramètres
chimiques et microbiologiques. Les boissons aromatisées comportent généralement du sucre de table
(saccharose) et/ou des édulcorants, une substance aromatique et du gaz carbonique (pour les boissons
gazeuses).
La règlementation algérienne autorise certains édulcorants, comme l’Acesulfame-K, la Saccharine et
l’Aspartame, mais à des doses limitées à 200 mg/L, 200 mg/L et 600 mg/L respectivement. Le Cyclamate
de sodium est, quant à lui, interdit usage.
Aucune limite supérieure n'est, à notre connaissance, érigée à l'encontre du saccharose. Pour
protéger la santé des consommateurs, en 2018, les autorités en charge de cette question ont affiché
leur volonté de limiter son apport dans les boissons à 10,5 g par 100 mL. Cette louable intention
n'est malheureusement pas encore entrée en application.
Trois boissons (des eaux aromatisées sucrées et/ou aromatisées, notées A, B et C) ont été analysées.
Leurs identités respectives ne peuvent pas être dévoilées, par impératif de confidentialité. Le contrôle
portait sur la conformité du contenu avec l’étiquetage (allégation du fabricant), d’un côté, et la
conformité avec les normes algériennes, de l’autre côté.
La boisson A ne renfermait aucune trace de sucre, contrairement aux assertions du producteur. Sa
saveur sucrée résultait exclusivement des édulcorants : de l’Acesulfame-K (en dose acceptable, 165
mg/L) et de l’Aspartame (à 683 mg/L, une dose qui dépasse la limite maximale autorisée de 600 mg/L).
En conséquence, la boisson A présente une double infraction, un étiquetage trompeur et le
dépassement d’une norme. Elle a été déclarée non-conforme.
En définitive, A répond à la définition de boisson « light » et devrait être étiquetée comme tel.
La boisson B contenait 116 g de sucre par litre et aucun des quatre édulcorants recherchées. La
déclaration du fabricant (présence de sucre et absence d'édulcorant) est conforme au contenu. Par
contre, l’eau s’est avérée non-traitée, contrairement à l'allégation du fabricant. L'étiquetage
de la boisson B a été déclaré non-conforme au contenu, en notant que le traitement de l'eau
(déminéralisation) servant à la fabrication de la boisson n'est pas une obligation et ne constitue
pas une infraction à la législation.
La boisson C présentait 12,7 g/L de sucre, de l’Acesulfame-K (189 mg/L) et l’aspartame (588 mg/L), une
composition jugée conforme aussi bien à l’étiquetage qu’aux normes.
La boisson C a été déclarée donc conforme aux exigences, en termes d'apport en sucre et en
édulcorant.
Il a été rapporté qu'en 2018, le taux de sucre dans les boissons fabriquées en Algérie variait entre
14 et 15 %. Une avancée dans la réduction du taux de sucre semble donc s'observer, du moins
pour les trois boissons analysées. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=14956 |
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