Titre : |
Étude statistique du myélome multiple dans la région de Sétif |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bilel Benzeggouta, Auteur ; Taha Nasr Eddine Saifi, Auteur ; Mohamed Larbi Rezgoun, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
106 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible au BUC |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Biologie:Biologie Animale
|
Tags : |
myélome multiple, diagnostic biologique, génétique,Génétique. |
Index. décimale : |
750 Biologie Animale |
Résumé : |
Le Myélome Multiple (MM) est la deuxième hémopathie maligne en termes d’incidence,
caractérisée par la prolifération au niveau de la moelle osseuse de plasmocytes tumoraux sécrétant
le plus souvent une Ig monoclonale. Nous avons réalisé une étude statistique transversale, descriptive,
avec analyse rétrospective des résultats de l’exploration biochimique et immunologique chez une
cohorte de patients atteints de MM. Il s’agit d’une étude monocentrique menée au sein du service
d’hématologie et d’oncologie de l’EHS-CAC de la ville de Sétif. Les cas de MM colligés ont été
enregistrés entre le 01/01/2017 et le 28/02/2021. Le recueil des données s’est fait durant les mois
d’avril et de mai 2021. Le but de ce travail de recherche est d’étudier les particularités
épidémiologiques, cliniques et biologiques du MM, et de contribuer ainsi à la précision
des caractéristiques diagnostiques et pronostiques de cette hémopathie dans la région.
Dans notre série de 35 patients MM, l’âge moyen est de 61,29 ans (±11,71). Le sex-ratio,
marqué par une très nette prédominance masculine, est de 2,89. Environ 82,86% des patients
présentent un MM symptomatique, aucun cas de MM asymptomatique ou de MGUS n’a été enregistré.
Selon la classification pronostique de Durie et Salmon, 80% sont au stade III, 2,86% au stade I,
et aucun n’est au stade intermédiaire (II). En ce qui concerne les paramètres biologiques, une anémie
a été caractérisée chez 65,71% de nos patients. Pour la LDH, 31,43% des patients avaient une valeur
dans les normes, 2,86% supérieure à la valeur maximale normale et 45,71% inférieure aux normes.
Environ 51,43% avaient une créatininémie normale, une hypercréatininémie a été observée chez
45,71%, alors qu’une hypocréatininémie a été relevée chez 2,82%. Une calcémie normale a été
constatée pour 65,71% des patients, une hypocalcémie a été relevée chez 14,29% et l’hypercalcémie
a été constatée chez 20% des patients. Une CRP positive a été décelée chez 37,14% des cas de MM
étudiés. Pour l’albumine, une hyperalbuminémie a été constatée chez 51,43% des patients,
une hypoalbuminémie chez 25,71% et 20% de nos patients avaient une albuminémie normale normes.
Le myélogramme a révélé une infiltration plasmocytaire supérieure à 10% dans 62,86% des cas.
La FNS a donné un taux de plaquette normal chez 57,14%, une thrombopénie chez 37,14%,
alors qu’une thrombocytose a été observé chez 5,71%. Pour la β2M, une valeur supérieure à la normale
pour 71,43% des patients a été constatée. L’EPS a mis en évidence une hypergammaglobulinémie
dans 48,57% des cas, et une hypogammaglobulinémie dans 17,14%. Pour la bêtaglobulinémie,
une hypobêtaglobulinémie a été relevée chez 11,43% des cas de MM. Le composant monoclonal
révélé le plus souvent était l’IgG κ avec 37,14% des cas, suivie respectivement par l’IgG λ (22,86%)
et l’IgA λ (5,71%). La PBJ était positive pour 11,43% des cas seulement. La valeur du rapport κ/λ
était supérieure à la norme pour 31,43% des patients, et inférieure pour 14,29%.
À l'issue de notre étude, il parait évident que le MM est une maladie extrêmement hétérogène
avec des évolutions cliniques très variables. Malgré de nombreuses années de recherche et des progrès
importants, le diagnostic de cette maladie à un stade précoce demeure très difficile dû au fait que les
patients présentent tous des analyses uniques. La connaissance et l’exploitation des anomalies
génomiques du MM offrent un rationnel à l'étude de leur évolution au cours du temps
et des traitements successifs, afin d'établir un « diagnostic et suivi moléculaire » précis de la maladie. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=15116 |
Étude statistique du myélome multiple dans la région de Sétif [texte imprimé] / Bilel Benzeggouta, Auteur ; Taha Nasr Eddine Saifi, Auteur ; Mohamed Larbi Rezgoun, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2021 . - 106 f. ; 30 cm. Une copie electronique PDF disponible au BUC Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Biologie:Biologie Animale
|
Tags : |
myélome multiple, diagnostic biologique, génétique,Génétique. |
Index. décimale : |
750 Biologie Animale |
Résumé : |
Le Myélome Multiple (MM) est la deuxième hémopathie maligne en termes d’incidence,
caractérisée par la prolifération au niveau de la moelle osseuse de plasmocytes tumoraux sécrétant
le plus souvent une Ig monoclonale. Nous avons réalisé une étude statistique transversale, descriptive,
avec analyse rétrospective des résultats de l’exploration biochimique et immunologique chez une
cohorte de patients atteints de MM. Il s’agit d’une étude monocentrique menée au sein du service
d’hématologie et d’oncologie de l’EHS-CAC de la ville de Sétif. Les cas de MM colligés ont été
enregistrés entre le 01/01/2017 et le 28/02/2021. Le recueil des données s’est fait durant les mois
d’avril et de mai 2021. Le but de ce travail de recherche est d’étudier les particularités
épidémiologiques, cliniques et biologiques du MM, et de contribuer ainsi à la précision
des caractéristiques diagnostiques et pronostiques de cette hémopathie dans la région.
Dans notre série de 35 patients MM, l’âge moyen est de 61,29 ans (±11,71). Le sex-ratio,
marqué par une très nette prédominance masculine, est de 2,89. Environ 82,86% des patients
présentent un MM symptomatique, aucun cas de MM asymptomatique ou de MGUS n’a été enregistré.
Selon la classification pronostique de Durie et Salmon, 80% sont au stade III, 2,86% au stade I,
et aucun n’est au stade intermédiaire (II). En ce qui concerne les paramètres biologiques, une anémie
a été caractérisée chez 65,71% de nos patients. Pour la LDH, 31,43% des patients avaient une valeur
dans les normes, 2,86% supérieure à la valeur maximale normale et 45,71% inférieure aux normes.
Environ 51,43% avaient une créatininémie normale, une hypercréatininémie a été observée chez
45,71%, alors qu’une hypocréatininémie a été relevée chez 2,82%. Une calcémie normale a été
constatée pour 65,71% des patients, une hypocalcémie a été relevée chez 14,29% et l’hypercalcémie
a été constatée chez 20% des patients. Une CRP positive a été décelée chez 37,14% des cas de MM
étudiés. Pour l’albumine, une hyperalbuminémie a été constatée chez 51,43% des patients,
une hypoalbuminémie chez 25,71% et 20% de nos patients avaient une albuminémie normale normes.
Le myélogramme a révélé une infiltration plasmocytaire supérieure à 10% dans 62,86% des cas.
La FNS a donné un taux de plaquette normal chez 57,14%, une thrombopénie chez 37,14%,
alors qu’une thrombocytose a été observé chez 5,71%. Pour la β2M, une valeur supérieure à la normale
pour 71,43% des patients a été constatée. L’EPS a mis en évidence une hypergammaglobulinémie
dans 48,57% des cas, et une hypogammaglobulinémie dans 17,14%. Pour la bêtaglobulinémie,
une hypobêtaglobulinémie a été relevée chez 11,43% des cas de MM. Le composant monoclonal
révélé le plus souvent était l’IgG κ avec 37,14% des cas, suivie respectivement par l’IgG λ (22,86%)
et l’IgA λ (5,71%). La PBJ était positive pour 11,43% des cas seulement. La valeur du rapport κ/λ
était supérieure à la norme pour 31,43% des patients, et inférieure pour 14,29%.
À l'issue de notre étude, il parait évident que le MM est une maladie extrêmement hétérogène
avec des évolutions cliniques très variables. Malgré de nombreuses années de recherche et des progrès
importants, le diagnostic de cette maladie à un stade précoce demeure très difficile dû au fait que les
patients présentent tous des analyses uniques. La connaissance et l’exploitation des anomalies
génomiques du MM offrent un rationnel à l'étude de leur évolution au cours du temps
et des traitements successifs, afin d'établir un « diagnostic et suivi moléculaire » précis de la maladie. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=15116 |
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