Titre : |
Implication du virus de l’hépatite C dans le développementdu carcinome hépatocellulaire |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Borhane-Eddine Raouf Benmati, Auteur ; Abdessamed Boumaraf, Auteur ; Mohamed Larbi Rezgoune, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
73 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible en BUC |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Biologie:Biologie Animale
|
Tags : |
Virus de l’hépatite C Carcinome hépatocellulaire ELISAGénétique Moléculaire. |
Index. décimale : |
750 Biologie Animale |
Résumé : |
Le Virus de l’hépatite C (VHC) est un virus à ARN, enveloppé, qui se réplique dans le foie et qui est détectable dans le sérum durant les phases aigüe et chronique de l’infection. C’est un problème de santé mondial qui affecte plus de 200 millions d’individus de par le monde. Après contact avec le virus, 75 à 85 % des personnes développent une infection chronique qui à long terme conduit parfois à la cirrhose et augmente les probabilités de développer un cancer hépatique. À ce jour, le seul traitement permettant de guérir l’infection dans 50 à 75 % des cas, selon le génotype et la charge virale lors de l’infection, est l’administration d’IFN-α en combinaison avec la ribavirine. Cependant, ce traitement couteux engendre de nombreux effets secondaires. De plus, il n’existe pas de vaccin contre le VHC.
Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la plus fréquente des tumeurs malignes primitives du foie et survient, le plus souvent, chez un patient atteint de cirrhose. La carcinogenèse hépatique est en général le résultat d’un processus multi-étapes débutant avec l’exposition à différents facteurs de risque, suivie du développement d’une hépatopathie chronique et d’une cirrhose, véritable lésion pré-néoplasique ; et pour finir, après, le développement d’un CHC.
La cirrhose est le facteur de risque principal de survenue du CHC. La lutte contre l’exposition aux principaux facteurs étiologiques des maladies chroniques du foie (alcoolisme chronique, contaminations par le VHC et le VHB, notamment vaccination anti-VHB) est donc une mesure préventive très efficace et reste le meilleur moyen de limiter la propagation de cette pathologie cancéreuse essentiellement dans les pays en voie de développement.
Le diagnostic biologique du VHC en Algérie est basé sur des méthodes immuno-enzymatiques (ELISA) qui ont rapidement montrés leurs limites. En effet, ces techniques sérologiques ne permettent pas de déterminer le génotype ainsi que d’estimer la charge virale.La mise en place d’une plateforme de biologie moléculaire dévolue à cette tâche pourrait grandement améliorer la prise en charge de cette infection dans notre pays et permettre un diagnostic précoce du CHC. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=3529 |
Implication du virus de l’hépatite C dans le développementdu carcinome hépatocellulaire [texte imprimé] / Borhane-Eddine Raouf Benmati, Auteur ; Abdessamed Boumaraf, Auteur ; Mohamed Larbi Rezgoune, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2016 . - 73 f. ; 30 cm. Une copie electronique PDF disponible en BUC Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Biologie:Biologie Animale
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Tags : |
Virus de l’hépatite C Carcinome hépatocellulaire ELISAGénétique Moléculaire. |
Index. décimale : |
750 Biologie Animale |
Résumé : |
Le Virus de l’hépatite C (VHC) est un virus à ARN, enveloppé, qui se réplique dans le foie et qui est détectable dans le sérum durant les phases aigüe et chronique de l’infection. C’est un problème de santé mondial qui affecte plus de 200 millions d’individus de par le monde. Après contact avec le virus, 75 à 85 % des personnes développent une infection chronique qui à long terme conduit parfois à la cirrhose et augmente les probabilités de développer un cancer hépatique. À ce jour, le seul traitement permettant de guérir l’infection dans 50 à 75 % des cas, selon le génotype et la charge virale lors de l’infection, est l’administration d’IFN-α en combinaison avec la ribavirine. Cependant, ce traitement couteux engendre de nombreux effets secondaires. De plus, il n’existe pas de vaccin contre le VHC.
Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la plus fréquente des tumeurs malignes primitives du foie et survient, le plus souvent, chez un patient atteint de cirrhose. La carcinogenèse hépatique est en général le résultat d’un processus multi-étapes débutant avec l’exposition à différents facteurs de risque, suivie du développement d’une hépatopathie chronique et d’une cirrhose, véritable lésion pré-néoplasique ; et pour finir, après, le développement d’un CHC.
La cirrhose est le facteur de risque principal de survenue du CHC. La lutte contre l’exposition aux principaux facteurs étiologiques des maladies chroniques du foie (alcoolisme chronique, contaminations par le VHC et le VHB, notamment vaccination anti-VHB) est donc une mesure préventive très efficace et reste le meilleur moyen de limiter la propagation de cette pathologie cancéreuse essentiellement dans les pays en voie de développement.
Le diagnostic biologique du VHC en Algérie est basé sur des méthodes immuno-enzymatiques (ELISA) qui ont rapidement montrés leurs limites. En effet, ces techniques sérologiques ne permettent pas de déterminer le génotype ainsi que d’estimer la charge virale.La mise en place d’une plateforme de biologie moléculaire dévolue à cette tâche pourrait grandement améliorer la prise en charge de cette infection dans notre pays et permettre un diagnostic précoce du CHC. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=3529 |
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