Titre : |
Les bactéries multirésistantes en milieu hospitalier (en service de Néonatalogie). |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Yasmine Aribi, Auteur ; Nesrine Ghedbane, Auteur ; A Chentli, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2021 |
Importance : |
95 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible au BUC |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Biologie:Biologie Appliquée
|
Tags : |
Bactéries multi résistantes (BMR), service de néonatologie, Antibiotique,Microbiologie et hygiène hospitalière. |
Index. décimale : |
710 Biologie Appliquée |
Résumé : |
Les antibiotiques sont des médicaments uniques car leurs cibles (les bactéries) sont des êtres
vivants, capables de s’adapter en acquérant des mécanismes de résistance aux antibiotiques (mutations,
acquisition de gènes de résistance). L’émergence des bactéries multi-résistantes aux antibiotiques (BMR)
en milieu hospitalier est un phénomène préoccupant. Les enfants et les nouveaux- nés restent les
populations à très haut risque car elles présentent les prévalences les plus élevées des infections à BMR
vu leur fragilité et leur immunodépression.
Dans ce contexte, l’objectif principal de ce travail est basé sur une analyse de données de différents
travaux internationaux à fin de décrire les BMR les plus fréquentes en service de néonatologie, les
antibiotiques auxquels elles sont le plus souvent résistantes et les facteurs de risque.
L’analyse des résultats a révélé que les bactéries les plus répandues font partie des Entérobactéries
(E.Coli et de Klebsiella pneumoniae) qui sont d’ailleurs les premiers bactéries à coloniser l’intestin du
nouveau-né à sa naissance. Les BMR étaient isolées essentiellement des hémocultures (36%).
Les infections à BMR les plus courantes chez le nouveau-né étaient causées par Klebsiella spp /
E.coli productrices de BLSE, suivi de SARM.
La distribution des bactéries dans cette unité est contrôlée par des facteurs, dont l’âge car il s'est
avéré que le pourcentage des BMR en pédiatrie est inférieur à celui en service de néonatologie (46,66%
contre 53,33%, respectivement). De plus, l'immunité maternelle, suivie de soins prénatals et d'autres
facteurs semblent jouer un rôle dans le contrôle de la propagation des BMR dans ce service.
Les infections néonatales à BMR sont graves et restent une préoccupation constante. Ainsi la
prévention de leur émergence constitue une nécessité et repose sur les précautions à prendre dans les
milieux de soin par l’isolement des patients, le respect des règles d’hygiène et la formation du personnel
soignant. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=15332 |
Les bactéries multirésistantes en milieu hospitalier (en service de Néonatalogie). [texte imprimé] / Yasmine Aribi, Auteur ; Nesrine Ghedbane, Auteur ; A Chentli, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2021 . - 95 f. ; 30 cm. Une copie electronique PDF disponible au BUC Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Biologie:Biologie Appliquée
|
Tags : |
Bactéries multi résistantes (BMR), service de néonatologie, Antibiotique,Microbiologie et hygiène hospitalière. |
Index. décimale : |
710 Biologie Appliquée |
Résumé : |
Les antibiotiques sont des médicaments uniques car leurs cibles (les bactéries) sont des êtres
vivants, capables de s’adapter en acquérant des mécanismes de résistance aux antibiotiques (mutations,
acquisition de gènes de résistance). L’émergence des bactéries multi-résistantes aux antibiotiques (BMR)
en milieu hospitalier est un phénomène préoccupant. Les enfants et les nouveaux- nés restent les
populations à très haut risque car elles présentent les prévalences les plus élevées des infections à BMR
vu leur fragilité et leur immunodépression.
Dans ce contexte, l’objectif principal de ce travail est basé sur une analyse de données de différents
travaux internationaux à fin de décrire les BMR les plus fréquentes en service de néonatologie, les
antibiotiques auxquels elles sont le plus souvent résistantes et les facteurs de risque.
L’analyse des résultats a révélé que les bactéries les plus répandues font partie des Entérobactéries
(E.Coli et de Klebsiella pneumoniae) qui sont d’ailleurs les premiers bactéries à coloniser l’intestin du
nouveau-né à sa naissance. Les BMR étaient isolées essentiellement des hémocultures (36%).
Les infections à BMR les plus courantes chez le nouveau-né étaient causées par Klebsiella spp /
E.coli productrices de BLSE, suivi de SARM.
La distribution des bactéries dans cette unité est contrôlée par des facteurs, dont l’âge car il s'est
avéré que le pourcentage des BMR en pédiatrie est inférieur à celui en service de néonatologie (46,66%
contre 53,33%, respectivement). De plus, l'immunité maternelle, suivie de soins prénatals et d'autres
facteurs semblent jouer un rôle dans le contrôle de la propagation des BMR dans ce service.
Les infections néonatales à BMR sont graves et restent une préoccupation constante. Ainsi la
prévention de leur émergence constitue une nécessité et repose sur les précautions à prendre dans les
milieux de soin par l’isolement des patients, le respect des règles d’hygiène et la formation du personnel
soignant. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=15332 |
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