Titre : |
Etude rétrospective sur les infections nosocomiales au niveau du service de néonatologie du CHU de Constantine. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dounia Rania Benabbas, Auteur ; Sawsan Kara, Auteur ; A. BENHAMDI, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
92 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible au BUC. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Biologie:Biologie Appliquée
|
Tags : |
Infection nosocomial, nouveau-nés, prévalence, germes, antibiorésistance, Microbiologie et Hygiène Hospitalière. |
Index. décimale : |
710 Biologie Appliquée |
Résumé : |
Les infections nosocomiales représentent un réel problème dans les unités de néonatologie. Les
nouveau-nés hospitalisés et en particulier les prématurés ont un état de santé précaire et un système de
défense fragile, ce qui les rend vulnérables aux infections nosocomiales. L’objectif de cette étude est
d’estimer la prévalence des IN et d’identifier les microorganismes responsables et les principaux facteurs
de risque liés à l’acquisition d’IN au sein du service de néonatologie du CHU Constantine. Ce travail est
une enquête descriptive rétrospective portant sur l’étude des dossiers des nouveau-nés hospitalisés, et
ayant séjourné plus de 48h, au niveau du service sus cité au cours de l’année 2018.
Sur 229 dossiers des nouveau-nés inclus dans l’enquête 51 d’entre eux ont présenté une IN avec
une prévalence de 22,3%. La durée moyenne d’hospitalisation est de 12,65 jours (3-78j). Les infections
selon l’organe atteint étaient : les infections digestives (58%), les septicémies (21%), les infections
urinaires (9%) et l’omphalite (3%). Les germes responsables sont les bacilles gramme négatif avec 94%
(dont 52% sont des Salmonella heidelberg et 27% sont des Klebsiella pneumoniae) et les Cocci gramme
positif avec 6%.
La régression logistique a montré que les principaux facteurs de risques identifiés sont: le petit
poids de naissance, la durée d'hospitalisation (plus de 3j), l'alimentation par sonde de gavage
(P=0.000005 ; OR =4,54), l’allaitement artificiel (p < 0,0001 ; OR = 34,31) et l'utilisation élargie d'une
antibiothérapie.
Ces résultats permettent de déduire que la prévalence élevée des IN nécessite la surveillance
épidémiologique et la mise en pace d'une stratégie de prévention adaptée. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=11456 |
Etude rétrospective sur les infections nosocomiales au niveau du service de néonatologie du CHU de Constantine. [texte imprimé] / Dounia Rania Benabbas, Auteur ; Sawsan Kara, Auteur ; A. BENHAMDI, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2019 . - 92 f. ; 30 cm. Une copie electronique PDF disponible au BUC. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Biologie:Biologie Appliquée
|
Tags : |
Infection nosocomial, nouveau-nés, prévalence, germes, antibiorésistance, Microbiologie et Hygiène Hospitalière. |
Index. décimale : |
710 Biologie Appliquée |
Résumé : |
Les infections nosocomiales représentent un réel problème dans les unités de néonatologie. Les
nouveau-nés hospitalisés et en particulier les prématurés ont un état de santé précaire et un système de
défense fragile, ce qui les rend vulnérables aux infections nosocomiales. L’objectif de cette étude est
d’estimer la prévalence des IN et d’identifier les microorganismes responsables et les principaux facteurs
de risque liés à l’acquisition d’IN au sein du service de néonatologie du CHU Constantine. Ce travail est
une enquête descriptive rétrospective portant sur l’étude des dossiers des nouveau-nés hospitalisés, et
ayant séjourné plus de 48h, au niveau du service sus cité au cours de l’année 2018.
Sur 229 dossiers des nouveau-nés inclus dans l’enquête 51 d’entre eux ont présenté une IN avec
une prévalence de 22,3%. La durée moyenne d’hospitalisation est de 12,65 jours (3-78j). Les infections
selon l’organe atteint étaient : les infections digestives (58%), les septicémies (21%), les infections
urinaires (9%) et l’omphalite (3%). Les germes responsables sont les bacilles gramme négatif avec 94%
(dont 52% sont des Salmonella heidelberg et 27% sont des Klebsiella pneumoniae) et les Cocci gramme
positif avec 6%.
La régression logistique a montré que les principaux facteurs de risques identifiés sont: le petit
poids de naissance, la durée d'hospitalisation (plus de 3j), l'alimentation par sonde de gavage
(P=0.000005 ; OR =4,54), l’allaitement artificiel (p < 0,0001 ; OR = 34,31) et l'utilisation élargie d'une
antibiothérapie.
Ces résultats permettent de déduire que la prévalence élevée des IN nécessite la surveillance
épidémiologique et la mise en pace d'une stratégie de prévention adaptée. |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=11456 |
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