Titre :	Facteurs de risque liés aux complications lors du jeûne du Ramadan chez les diabétiques
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Amal Fenaghra, Auteur ; M. Bencharif, Directeur de thèse
Editeur :	CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine
Année de publication :	2017
Importance :	57 f.
Format :	30 cm.
Note générale :	Une copie electronique PDF disponible en BUC.
Langues :	Français (fre)
Catégories :	Nutrition, Alimentation et Techniques Agro-alimentaires:Nutrition Humaine
Tags :	Ramadan  diabète  facteurs de risque  complications  éducation thérapeutique et nutritionnell  Nutrition Humaine.
Index. décimale :	232 Nutrition Humaine
Résumé :	Les objectifs de cette étude est de décrire les attitudes des diabétiques vis à vis du jeûne du Ramadan et de connaître les facteurs de risque liés aux complications chez les diabétiques. Sujets et Méthodes : Une étude épidémiologique réalisée au mois de Ramadan de l’année 2013 sur un échantillon représentatif de diabétiques algériens (multicentrique). L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel EPI-INFO 6.04. Le seuil de signification a été fixé à 0,05. Résultats : L’étude a concerné 2708 diabétiques (51,3% femmes, 48,7% hommes) dont 9,8% atteints de diabète de type 1 (DT1) et 90,2% de diabète de type 2 (DT2). Les diabétiques jeûneurs (DTJ) représentent 70,5% (4,4% DT1, 95,6% DT2) et ceux non jeûneurs 29,5% (22,7% DT1, 77,3% DT2) avec une différence significative en faveur des DTJ (p=0,0000). Parmi les DTJ 5,9% ont déclaré consulter leur médecin traitant avant le Ramadan contre 19,1% des DNJ (p=0,0000). 33,9% des diabétiques ont pensé que la décision sur l’observance du jeûne est personnelle. Les types de modifications des habitudes chez les DTNJ se différencient de celles des DJ par : le saut de repas, repas léger au cours de la journée, attente du repas du soir et repas pris discrètement. Les habitudes alimentaires au cours du Ramadan évaluées néfastes sont observées le plus chez les DNJ (p<0,05). Le fait de jeûner le Ramadan est un facteur de risque d’avoir au moins une complication chez les diabétiques : hypoglycémie (OR=3,09 ; IC=[2,59- 3,68]), hyperglycémie (OR=1,32 ; IC=[1,04-1,68]), déshydratation (OR=2,34 ; IC=[1,88-2,89]), hypertension artérielle (OR=1,51 ; IC=[1,16-1,95]). Ces complications sont significativement plus importantes chez les DTJ atteints de DT1 que ceux de DT2 (OR>1). Pour le genre, aucune association n’a été trouvée (OR proche de 1). Le jeûne en dehors du Ramadan et la consultation pré-Ramadan ont un effet protecteur contre l’hypo, l’hyperglycémie et l’HTA (OR<1). La discussion abordée par le patient avant le Ramadan autours de l’alimentation et le suivie de séance d’éducation ont un effet protecteur contre les complications (OR<1). Conclusion : La non consultation pré-Ramadan, le jeûne exclusif durant le mois de Ramadan, la non discussion avec le soignant autours de l’alimentation et le non suivie de séances d’éducation sont des facteurs de risque d’avoir au moins une complication. La connaissance de ces facteurs est un élément clé de la surveillance de l’état de santé des patients et doit aider à la mise en place de mesures de prévention au niveau individuel.
Diplome :	Master 2
Permalink :	https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=8235

Facteurs de risque liés aux complications lors du jeûne du Ramadan chez les diabétiques [texte imprimé] / Amal Fenaghra, Auteur ; M. Bencharif, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2017 . - 57 f. ; 30 cm.

Une copie electronique PDF disponible en BUC.
Langues : Français (fre)

Catégories :	Nutrition, Alimentation et Techniques Agro-alimentaires:Nutrition Humaine
Tags :	Ramadan  diabète  facteurs de risque  complications  éducation thérapeutique et nutritionnell  Nutrition Humaine.
Index. décimale :	232 Nutrition Humaine
Résumé :	Les objectifs de cette étude est de décrire les attitudes des diabétiques vis à vis du jeûne du Ramadan et de connaître les facteurs de risque liés aux complications chez les diabétiques. Sujets et Méthodes : Une étude épidémiologique réalisée au mois de Ramadan de l’année 2013 sur un échantillon représentatif de diabétiques algériens (multicentrique). L’analyse statistique a été réalisée par le logiciel EPI-INFO 6.04. Le seuil de signification a été fixé à 0,05. Résultats : L’étude a concerné 2708 diabétiques (51,3% femmes, 48,7% hommes) dont 9,8% atteints de diabète de type 1 (DT1) et 90,2% de diabète de type 2 (DT2). Les diabétiques jeûneurs (DTJ) représentent 70,5% (4,4% DT1, 95,6% DT2) et ceux non jeûneurs 29,5% (22,7% DT1, 77,3% DT2) avec une différence significative en faveur des DTJ (p=0,0000). Parmi les DTJ 5,9% ont déclaré consulter leur médecin traitant avant le Ramadan contre 19,1% des DNJ (p=0,0000). 33,9% des diabétiques ont pensé que la décision sur l’observance du jeûne est personnelle. Les types de modifications des habitudes chez les DTNJ se différencient de celles des DJ par : le saut de repas, repas léger au cours de la journée, attente du repas du soir et repas pris discrètement. Les habitudes alimentaires au cours du Ramadan évaluées néfastes sont observées le plus chez les DNJ (p<0,05). Le fait de jeûner le Ramadan est un facteur de risque d’avoir au moins une complication chez les diabétiques : hypoglycémie (OR=3,09 ; IC=[2,59- 3,68]), hyperglycémie (OR=1,32 ; IC=[1,04-1,68]), déshydratation (OR=2,34 ; IC=[1,88-2,89]), hypertension artérielle (OR=1,51 ; IC=[1,16-1,95]). Ces complications sont significativement plus importantes chez les DTJ atteints de DT1 que ceux de DT2 (OR>1). Pour le genre, aucune association n’a été trouvée (OR proche de 1). Le jeûne en dehors du Ramadan et la consultation pré-Ramadan ont un effet protecteur contre l’hypo, l’hyperglycémie et l’HTA (OR<1). La discussion abordée par le patient avant le Ramadan autours de l’alimentation et le suivie de séance d’éducation ont un effet protecteur contre les complications (OR<1). Conclusion : La non consultation pré-Ramadan, le jeûne exclusif durant le mois de Ramadan, la non discussion avec le soignant autours de l’alimentation et le non suivie de séances d’éducation sont des facteurs de risque d’avoir au moins une complication. La connaissance de ces facteurs est un élément clé de la surveillance de l’état de santé des patients et doit aider à la mise en place de mesures de prévention au niveau individuel.
Diplome :	Master 2
Permalink :	https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=8235