Titre : |
Enquête sur la consommation et la production de viande de lapin en Algérie. |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Rahma Bellal, Auteur ; Lydia Achou, Directeur de thèse |
Editeur : |
CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine |
Année de publication : |
2019 |
Importance : |
63 f. |
Format : |
30 cm. |
Note générale : |
Une copie electronique PDF disponible au BUC. |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Nutrition, Alimentation et Techniques Agro-alimentaires
|
Tags : |
: lapin viande consommation production enquête,GESTION DE LA QUALITE DES ALIMENTS (GESQUAL). |
Index. décimale : |
230 Biotechnologie Alimentaire |
Résumé : |
Cette étude est une combinaison de deux enquêtes complémentaires ; la première enquête réalisée
auprès des consommateurs, vise à connaitre la place occupée par la viande de lapin dans leur
model de consommation. La deuxième enquête réalisée auprès des cuniculteurs,vise à connaitre
la situation de la filière cunicole algérienne.
La première enquête « consommateurs » a été menée auprès d’un échantillon de 300 personnes
appartenant à trois wilayas (Boumerdès, Constantine, Sétif)
Les résultats de cette enquête ont démontré que seulement 34,66% des personnes interrogées
consomment la viande de lapin. Toutefois le niveau et la fréquence de cette consommation sont
marginaux par rapport aux autres types de viandes traditionnellement consommées.
Au sein des familles de consommateurs, cette viande est beaucoup plus appréciée par les adultes
(78,4%) que par les adolescents (3,92%) et les enfants (16,66%). Le goût particulier de cette
viande est la principale motivation pour sa consommation (58,8%) ; les autres raisons
importantes sont sa haute valeur nutritionnelle (16,7%), et sa consommation dans le cadre d’un
régime diététique (15,7%). Pour diverses raisons, la majorité des consommateurs achètent un
lapin vivant (68,6%) contre (24,5%) qui achètent des carcasses ou de simples morceaux (6,9%).
Lors de l’achat d’un lapin ou de sa viande, le prix demeure le premier critère recherché par
68,3% des consommateurs. Ce prix jugé élevé par la quasi-totalité des consommateurs
(95,1%) est parmi les causes expliquant la faible consommation de cette viande ; l’autre cause
principale est son indisponibilité (58%).
La deuxième enquête « cunniculteurs » a été réalisée auprès de 10 éleveurs de la région de
Boumerdès. Les résultats de cette enquête indiquent que 80% des éleveurs ne disposent que
d’une expérience inferieure à 6 années dans le domaine de la cuniculture. La quasi-totalité des
élevages visités sont de type traditionnel localisé dans des zones rurales, dont l’essentiel de la
production est destiné à l’autoconsommation. Les effectifs présents ne dépassent pas en moyenne
les 8 femelles, qui appartiennent en majorité à la population locale de lapin de Kabylie qui
présente de faibles performances de reproduction. La moitié des éleveurs (50%) estiment que
leurs élevages sont peu rentables à cause des pertes liées aux maladies et les dépenses liées à la
cherté des aliments. Également, les cuniculteurs ont évoqué plusieurs autres contraintes qui
entravent leur activité, dont la principale est le faible engagement de l’État et la marginalisation
de la filière cunicolepar ses politiques agricoles |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=12496 |
Enquête sur la consommation et la production de viande de lapin en Algérie. [texte imprimé] / Rahma Bellal, Auteur ; Lydia Achou, Directeur de thèse . - CONSTANTINE [ALGERIE] : Université Frères Mentouri Constantine, 2019 . - 63 f. ; 30 cm. Une copie electronique PDF disponible au BUC. Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Nutrition, Alimentation et Techniques Agro-alimentaires
|
Tags : |
: lapin viande consommation production enquête,GESTION DE LA QUALITE DES ALIMENTS (GESQUAL). |
Index. décimale : |
230 Biotechnologie Alimentaire |
Résumé : |
Cette étude est une combinaison de deux enquêtes complémentaires ; la première enquête réalisée
auprès des consommateurs, vise à connaitre la place occupée par la viande de lapin dans leur
model de consommation. La deuxième enquête réalisée auprès des cuniculteurs,vise à connaitre
la situation de la filière cunicole algérienne.
La première enquête « consommateurs » a été menée auprès d’un échantillon de 300 personnes
appartenant à trois wilayas (Boumerdès, Constantine, Sétif)
Les résultats de cette enquête ont démontré que seulement 34,66% des personnes interrogées
consomment la viande de lapin. Toutefois le niveau et la fréquence de cette consommation sont
marginaux par rapport aux autres types de viandes traditionnellement consommées.
Au sein des familles de consommateurs, cette viande est beaucoup plus appréciée par les adultes
(78,4%) que par les adolescents (3,92%) et les enfants (16,66%). Le goût particulier de cette
viande est la principale motivation pour sa consommation (58,8%) ; les autres raisons
importantes sont sa haute valeur nutritionnelle (16,7%), et sa consommation dans le cadre d’un
régime diététique (15,7%). Pour diverses raisons, la majorité des consommateurs achètent un
lapin vivant (68,6%) contre (24,5%) qui achètent des carcasses ou de simples morceaux (6,9%).
Lors de l’achat d’un lapin ou de sa viande, le prix demeure le premier critère recherché par
68,3% des consommateurs. Ce prix jugé élevé par la quasi-totalité des consommateurs
(95,1%) est parmi les causes expliquant la faible consommation de cette viande ; l’autre cause
principale est son indisponibilité (58%).
La deuxième enquête « cunniculteurs » a été réalisée auprès de 10 éleveurs de la région de
Boumerdès. Les résultats de cette enquête indiquent que 80% des éleveurs ne disposent que
d’une expérience inferieure à 6 années dans le domaine de la cuniculture. La quasi-totalité des
élevages visités sont de type traditionnel localisé dans des zones rurales, dont l’essentiel de la
production est destiné à l’autoconsommation. Les effectifs présents ne dépassent pas en moyenne
les 8 femelles, qui appartiennent en majorité à la population locale de lapin de Kabylie qui
présente de faibles performances de reproduction. La moitié des éleveurs (50%) estiment que
leurs élevages sont peu rentables à cause des pertes liées aux maladies et les dépenses liées à la
cherté des aliments. Également, les cuniculteurs ont évoqué plusieurs autres contraintes qui
entravent leur activité, dont la principale est le faible engagement de l’État et la marginalisation
de la filière cunicolepar ses politiques agricoles |
Diplome : |
Master 2 |
Permalink : |
https://bu.umc.edu.dz/master/index.php?lvl=notice_display&id=12496 |
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